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Vendée Globe

Les femmes à l'honneur

Jamais autant de femmes ne s’étaient portées candidates à l’aventure du Vendée Globe. Elles devraient être six au départ et, pour certaines d’entre elles, manifestent des ambitions ...

À la rencontre des skippers du Vendée Globe

Jamais autant de femmes ne s’étaient portées candidates à l’aventure du Vendée Globe. Elles devraient être six au départ et, pour certaines d’entre elles, manifestent des ambitions sportives qui les placent parmi les sérieux outsiders de cette édition 2020. Six femmes, trois nationalités, cinq bizuths pour une récidiviste, le plateau du Vendée Globe 2020 s’avère particulièrement alléchant.

Elles viennent avec de vraies ambitions sportives

Elles disposent d’un bateau parfaitement compétitif, se sont préparées avec minutie, bénéficient d’un budget plutôt confortable. Après avoir leurs classes sur différents circuits, elles viennent sur le Vendée Globe en toute humilité, mais non sans ambitions.
> Sam Davies (Initiatives Cœur) ne s’en cache pas : une place dans le top 5 lui conviendrait parfaitement. Le palmarès de son monocoque est confortable : deuxième en 2012 et troisième en 2016. Depuis Sam et son équipe ont encore fait évoluer le bateau pour tenter de rivaliser avec les IMOCA de dernière génération.
> Isabelle Joschke (MACSF) partira sur un bateau de 2008, l’ancien Safran de Marc Guillemot. Cette carène très pure est toujours parfaitement dans le coup, comme l’ont démontré les premières sorties du monocoque, équipé désormais de foils. Avant sa première participation au Vendée Globe, la navigatrice franco-allemande a écumé tous les circuits Mini Transat, Figaro, Class40 avec un certain brio.
> Clarisse Crémer (Banque Populaire) ne part pas avec les mêmes objectifs au classement général. Mais la jeune femme espère bien se faire une place au soleil au sein du groupe des IMOCA à dérives classiques. Pour ce faire, celle qui s’est classée deuxième de la Mini-Transat 2017, va disposer d’une machine de grande classe qui n’est autre que le bateau vainqueur du Vendée Globe 2012 aux mains de François Gabart.

Témoigner de ce que les femmes peuvent faire

Elles sont trois qui n’ont d’autre ambition que de réaliser un tour du monde propre, de démontrer que les femmes ont toute leur place dans cette aventure. Leur monocoque ne peut pas prétendre rivaliser pour les places d’honneur même si elles peuvent justifier chacune d’une expérience conséquente.
> Alexia Barrier (4myPlanet) partira sur le plus vieux bateau de la flotte dont ce sera le septième tour du monde. Construit pour Catherine Chabaud en 1998, son coursier s’est toujours révélé fiable et très marin. L’engin idéal accomplir la mission que s’est fixée Alexia : boucler la boucle tout en alertant et sensibilisant sur la fragilité de notre planète mer.
> Pip Hare (Pip Hare Ocean Racing) partira sur le monocoque que Bernard Stamm avait construit de ses propres mains pour le Vendée Globe 2000. C’est un bateau rustique, simple à manier, parfait pour une première campagne. Pip essaye pour l’heure de fédérer des partenaires en Grande-Bretagne pour boucler son budget et pouvoir être au départ en novembre.
> Miranda Merron (Campagne de France) est sans aucun doute la navigatrice qui compte le plus de milles en course au compteur. Depuis plus de quinze ans, elle ne recense plus les courses océaniques auxquelles elle a participé. Elle part sur un bateau qui ne sera pas le plus compétitif. En revanche, une chose est certaine. Compte tenu de son expérience et de la méticulosité d’Halvard Mabire, son compagnon et chef de projet, elle disposera d’une machine parfaitement préparée pour l’exercice.