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Vendée Globe

Les 10 choses que vous ne saviez pas sur le Vendée Globe !

Le Vendée Globe est une course mythique marquée par ses exploits sportifs, ses anecdotes surprenantes et son lot de petites histoires ! Vous pensiez tout connaitre sur le Vendée Globe, voici 10 choses que vous ne saviez pas sur cette course nautique en solitaire, sans escale et sans assistance la plus célèbre au monde. Vous risquez d’être surpris !

10 choses que vous ne saviez pas sur le Vendée Globe

1. 199 skippers ont fait le Vendée Globe

En 1989, le navigateur Philippe Jeantot lance la première édition de l’une des courses nautiques qui deviendra l’une des plus connues au monde : le Vendée Globe Challenge. Il imagine alors une course autour du monde, à la voile, en solitaire, sans escale et sans assistance. Le parcours amènera les skippers à naviguer sur l’Océan Atlantique, l’Indien et le Pacifique, en passant par 3 caps mythiques : Bonne Espérance, Leeuwin et Horn. « On allait vers l’inconnu » dira alors Titouan Lamazou, à l’issue d’un périple de 109 jours en mer. Depuis sa création, 199 skippers se sont lancés sur la course dont 114 ont réussis à boucler le tour.

2. On l’appelle l’Everest des mers

Les amateurs de voile qui ont eu la chance d’embarquer sur un voilier, savent que le vent iodé et les vagues sont appréciables lors d’une escale mais lorsqu’il s’agit de naviguer en mer, seul, en plein hiver, sous les dépressions météorologiques, le défi est bien plus dur à relever ! C’est pourquoi, par la complexité extrême de la course, le Vendée Globe est surnommé l’Everest des Mers. Un challenge hors normes relevé par des skippers hors pairs ! Bravo !

3. Titouan Lamazou, 1er vainqueur du Vendée Globe 1989/1990

Le premier vainqueur du Vendée Globe s’appelle Titouan Lamazou. Il y a 30 ans, il franchissait la ligne d’arrivée du 1er Vendée Globe, le 16 mars 1990 en 109 jours, 8 heures et 48 minutes. Il lui aura fallu plus de 3 mois en mer à bord de son bateau Ecureuil d’Aquitaine II pour revenir aux Sables d’Olonne.

4. Le tour du monde en moins de 80 jours

Et oui, l’homme peut réaliser un tour du monde en moins de 80 jours ! Jules Verne n’a qu’à bien se tenir ! Un exploit que détient le skipper Armel Le Cléac’h qui a franchi la ligne d’arrivée en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes lors de la 8ème édition du Vendée Globe en 2016-2017, s’inscrivant alors dans le livre des records !

Les 10 choses que vous ne saviez pas sur le Vendée Globe
Les 10 choses que vous ne saviez pas sur le Vendée Globe Les 10 choses que vous ne saviez pas sur le Vendée Globe

5. Doublé pour Michel Desjoyeaux

Le skipper Michel Desjoyeaux a remporté non pas 1 mais 2 Vendée Globe ! Incroyable ! C’est le seul marin à avoir franchi la ligne d’arrivée à deux reprises en première position lors des éditions 2000/2001 et 2008/2009. Un grand bravo à lui !

6. Une solidarité à toute épreuve

Durant l’édition 2008/2009, Jean Le Cam sur VM Matériaux chavire au Cap Horn et se retrouve en situation critique. Vincent Riou sur PRB décide alors de prêter main forte à son ami. Son bateau retourné, Jean Le Cam s’enfonce à chaque vague, cependant il parviendra à saisir le cordage lancé par son héros. Les deux hommes se verront classés symboliquement 3èmes ex-aequo par le jury. En 2020-2021, c’est au tour Jean Le Cam sur Yes We Cam de jouer les héros en portant secours à Kévin Escoffier sur PRB. La boucle est bouclée !

7. J’en ai la langue coupée 

Le Vendée Globe n’est pas surnommé l’Everest des Mers pour rien. Vous avez surement dû entendre parler du skipper Bertrand de Broc. Blessé à la langue lors de l’édition 1992/1993, à la suite d’un choc avec une drisse de grand-voile, le skipper a dû se recoudre lui-même. Sans autre choix, guidé par les conseils du médecin de la course délivrés par télex et à l’aide d’un miroir de poche, Bertrand de Broc se recoudra lui-même la langue. Un courage exemplaire !

8. Un parcours en 40 000 kilomètres

Plus exactement : 43 858 kilomètres sur le parcours théorique de la 9ème édition. A chaque édition, le parcours du Vendée Globe change en fonction de la Zone d’Exclusion Antarctique (la zone des glaces) définie par la direction de course pour protéger les skippers des icebergs et des glaces dérivantes. La distance initiale a été évaluée à 40 075 kilomètres soit 21 638 milles nautiques.

9. Des vents impressionnants

Qu’est-ce que les « 40eme rugissants » et les « 50eme hurlants » ? Et non, ce ne sont pas des rugissements ou des hurlements comme indiqué dans le nom mais bien le bruit impressionnant des vents sur la mer. C'est dans l’Océan Indien et le Pacifique que soufflent les vents les plus violents connus sur terre ! La mer est alors déchaînée et les vagues peuvent atteindre jusqu'à 35 m de haut soit un immeuble de 9 étages. Attention, ça va décoiffer !
 

10. Les îles Kerguelen prêtent leur nom à la fille d’un skipper

Quand on participe au Vendée Globe, on part pour 3 mois en mer, et bien souvent on rate de grands événements qui se passent sur la terre ferme. C'est le cas de Loïck Peyron, skipper pendant la deuxième édition du Vendée Globe 1992/1993, il ne pourra pas assister à la naissance de son premier enfant. Qu'à cela ne tienne ! Le skipper nommera sa fille Marie Kerguelen. La raison ? Au moment même où Loïck Peyron apprend la naissance de sa fille il passe non loin des Îles Kerguelen dans l'Océan Indien. La classe !