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Vendée Globe

Candidats à la victoire, ils ont fait construire un bateau neuf

Huit candidats disposeront d'une machine dernier cri pour le Vendée Globe 2020.

À la rencontre des skippers du Vendée Globe

Candidats à la victoire, ils ont fait construire un bateau neuf

Ils sont huit qui disposeront d’une machine dernier cri pour cette édition 2020 du Vendée Globe. Il faut remonter à l’année 2008 pour dénombrer autant de nouveaux projets sur les rangs. Mais à la différence de ce cru exceptionnel, ce qui frappe cette année, c’est la diversité des options choisies. Une donnée semble aujourd’hui évidente : l’apport des foils sera déterminant pour prétendre au podium.

Huit marins parmi lesquels quatre récidivistes et donc quatre bizuths iront se frotter aux mers du Sud sur des monocoques tout juste sortis des planches à dessins des meilleurs architectes navals. Petite présentation succincte des huit candidats : leurs profils, leurs ambitions…

  • Alex Thomson (5e participation) : et si un Britannique gagnait le Vendée Globe ? Alex Thomson pourrait bien être celui-là. Troisième en 2012, deuxième en 2016, il ne lui reste plus qu’une marche à franchir, sans doute la plus difficile. Toujours adepte des solutions radicales, Alex a conçu un bateau hors-norme avec un cockpit entièrement fermé. C’est de l’intérieur de la cabine qu’il pilotera son bateau dans les mers du Sud. Avec la garantie d’être au sec, mais gare à la claustrophobie. Son bateau : Hugo Boss, un plan VPLP.
  • Jérémie Beyou (4e participation) : très expérimenté, Jérémie Beyou a été le premier à mettre à l’eau un bateau de dernière génération. Au départ du Vendée Globe, il pourra justifier de deux années de mise au point de sa machine, un atout non négligeable tant ces nouveaux bateaux dotés de foils réglables s’avèrent complexes. Au même titre qu’Alex Thomson, il apparaît comme un des grands favoris pour briguer la victoire finale. Son bateau : Charal, un plan VPLP.
  • Thomas Ruyant (2e participation) : en 2016, ce marin originaire du Nord de la France avait épaté son monde. Sur un bateau qui accusait déjà le poids des ans, il avait pointé régulièrement son nez aux avant-postes de la course avant d’être contraint à l’abandon suite à une collision dans l’océan Indien avec un OFNI. Malgré une mise à l’eau tardive, Thomas a brillé lors de la Transat Jacques Vabre 2019, première confrontation entre unités de dernière génération. Son bateau : Advens for Cybersecurity, un plan Verdier.
  • Kojiro Shiraishi (2e participation) : le sympathique skipper japonais repart à l’assaut du Vendée Globe. Cette fois-ci il disposera d’une machine neuve construite à partir du moule de Charal, le bateau de Jérémie Beyou. En 2016, Kojiro a démontré qu’il avait les épaules suffisamment solides pour mener à bien un tour du monde, malgré un démâtage qui avait stoppé son aventure au large de l’Australie. Cette fois-ci, il part sur un projet nettement plus ambitieux même si son objectif premier reste toujours d’être le premier marin asiatique à boucler un Vendée Globe… et plus si affinités. Son bateau : DMG Mori, un plan VPLP.
  • Charlie Dalin (1ère participation) : après un parcours sans fautes sur le circuit Figaro, Charlie Dalin va pouvoir s’élancer dans l’aventure du Vendée Globe, non sans quelques légitimes ambitions comme le prouve sa première place sur la Transat Jacques Vabre 2019. Outre son talent de navigateur, le marin normand qui s’est installé à Concarneau bénéficie du soutien et de l’expertise de MerConcept, l’écurie de François Gabart, vainqueur du Vendée Globe 2012. Un atout de taille dans la conception et l’évolution de sa machine. Son bateau : APIVIA, un plan Verdier.
  • Sébastien Simon (1ère participation) : vainqueur de la Solitaire du Figaro 2018, Sébastien Simon s’est vu proposer par son partenaire de poursuivre l’aventure à un niveau supérieur. Pour ce faire, il s’est adjoint les services de Vincent Riou, vainqueur du Vendée Globe 2004-2005. Son bateau malgré un indéniable potentiel, est encore en phase de mise au point, mais il y a fort à parier qu’une fois les défauts de jeunesse de sa machine résolus, il pointe rapidement aux avant-postes. Pour Sébastien, originaire des Sables d’Olonne, ce Vendée Globe aura forcément une saveur particulière. Son bateau : Arkéa – Paprec, un plan Kouyoumdjian.
  • Armel Tripon (1ère participation) : le Nantais, dernier vainqueur de la Route du Rhum en Multi50, a choisi de sortir des sentiers battus, en faisant appel à un architecte et un chantier nouveaux venus dans l’univers du Vendée Globe. Son bateau, dont la mise à l’eau devrait s’effectuer courant janvier, tranche radicalement avec les autres projets en tentant de reproduire le concept de scow qui fait la loi dans d’autres séries (Mini-Transat et Class40). Un pari audacieux qui pourrait faire mouche. Son bateau : L’Occitane, un plan Manuard.
  • Nicolas Troussel (1ère participation) : double vainqueur de la Solitaire du Figaro, originaire, comme Armel Le Cléac’h et Jérémie Beyou, du vivier de la baie de Morlaix, le marin finistérien espère que son sens tactique et sa capacité à décider d’options météo tranchées va lui permettre de compenser une mise à l’eau relativement tardive. Pour mener à bien son projet et optimiser le temps qui lui reste, il a su s’entourer de marins d’expérience. Jean Le Cam l’accompagne dans toute sa préparation, quand Michel Desjoyeaux supervise la construction de son nouveau monocoque. Avec de tels appuis, Nicolas Troussel peut partir du bon pied. Son bateau : Corum l’Épargne, un plan Kouyoumdjian.