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SÉJOUR DE 2 JOURS À VÉLO, DE LUÇON AU MOULIN DE PICHONNIÈRE
Description
Séjour de 2 jours au départ de Luçon jusqu'au moulin de Pichonnière
Tour à vélo à Moulin de la Pichonnière
Niveau de difficultés : Difficile
Durée sans arrêt, ni pause : 09H25, Séjour sur 2 jours, Hébergement en chambre d'hôte, gîte, ou campings (Diner et petit déjeuner compris)
Distance: 121 km
V. Moyenne : 12,8 km/h
Dénivelé montant max : 220 m
Dénivelé descendant max : 220 m
Prévoir votre pique-nique pour le 1er Midi,
Départ au : 8 Quai ouest de Luçon.
Le moulin tel qu'il se présente aujourd'hui a pu être construit au XVIIIe siècle. Un moulin apparaît déjà à cet emplacement sur le carte de la région par Claude Masse en 1720. Le moulin figure ensuite sur le plan cadastral de 1835. Ce dernier montre déjà l'existence du clos de mur autour du moulin, du logis selon une emprise au sol proche de celle d'aujourd'hui, la vaste grange-étable au nord, mais pas les dépendances au sud, par conséquent plus récentes.
Il semble qu'au milieu du XVIIe siècle, le moulin de la Pichonnière, tout comme le domaine de la Pichonnière au sud, appartenait à la famille Carrel, en particulier Jean Carrel, sieur du Peux, conseiller secrétaire de Gaston, duc d'Orléans, marié en 1646, à Fontenay-le-Comte, avec Renée Pascaud. Parmi leurs deux filles, Catherine, époux de Gabriel Dorin de Poiron, possède ensuite le domaine la Pichonnière. Sa soeur, Suzanne Carrel se marie en 1673, à Nalliers, avec Louis Barraud, écuyer, sieur de la Grange. Dans la première moitié du XVIIIe siècle, le moulin et la maison de la Pichonnière appartiennent à leur fils, Henri Louis Barraud, chevalier, seigneur de Puigné, puis à son neveu (fils de sa sœur Françoise), Charles de La Boucherie (1723-1786), écuyer, seigneur du Guy, demeurant à Saint-Denis-du-Payré. Le moulin et la maison sont arrentés le 20 février 1744, devant Desgranges, notaire à Fontenay-le-Comte, à Jean Simonneau et son épouse Renée Gelé. Celle-ci, veuve en premières noces du batelier Pierre Picoron, de Taugon, transmet la rente à ses enfants, Armant et Françoise Picoron, veuve de Pierre Boutin, lesquels la remettent le 27 mai 1764 à Charles de La Boucherie.