Des histoires, des chroniques du quotidien passées à la moulinette. Un soupçon d'humour, du caustique parfois. Pas mal de tendresse et de second degré.
C'est un peu comme si Gainsbourg avait fait de l'œil aux Beatles, Bashung en balade sur les terres de Lavilliers. Sur scène ils sont quatre en costume satiné. Quatre à ferrailler avec les mots, les sons. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : faire surgir l'émotion au travers d'une phrase, d'un riff de guitare, d'un glissement d'accords, d'une pulsation organique, d'un silence.