À travers le prisme du corps, la chorégraphe nantaise Élise Lerat interroge le vivre ensemble, entre désir de solitude et de faire communauté.
À quelle distance devons-nous nous tenir les uns des autres ? Comment conjuguer rêve d’une vie solitaire et collective ? Comment la rencontre à l’autre se produit-elle ? C’est en expérimentant les différentes intensités du rythme et des flux de leurs mouvements, que les danseurs tentent d’y répondre. En jouant avec la contrainte, des récits se créent et l’intensité grandit. Dans ce monde en cours de construction, des figures apparaissent avec humour, engagement et émotion. Leur réalité est un terrain de jeu, de puissance, de prise de pouvoir, d’émulation, d’unisson, de libération. Tous tentent d’harmoniser leur tempo personnel à celui de leur communauté, en se confrontant au rêve d’une vie à la fois solitaire et collective.